Que dire... si ce n'est BRAVO à toute l'équipe de comédiens pour ce moment exceptionnel. Nous étions une trentaine de l'Alirep à nous être déplacés pour une soirée théâtre.
Gabor Rassov s’est amusé encore une fois avec les grands personnages et les grands mythes et nous a donné sa version de L’Enfer de Dante. Une vision comique même si l’on descend dans les neuf cercles de l’enfer. L'imagination de Gabor Rassov est sans limite. Il a eu l'idée qu’un lointain descendant du poète italien partait à la recherche de sa bien-aimée Béatrix qui se trouve quelque part dans le royaume des morts. Il découvre un univers souterrain gangrené par la corruption, puisque Satan en a fait une juteuse affaire commerciale. Comme dans la légende d’Orphée, il ne doit pas se retourner pour regarder la femme qui le suit. Résistera-t-il à cette attraction ? C’est le suspens des derniers moments de cette diablerie.
Nous étions propulsé dans un univers changeant, aux rochers noirs, que la vidéo prolonge et éclaire d’images bleu nuit et rouge carmin. C'est une nouvelle fois Romane Bohringer qui jouait le rôle principal, celui de Béatrix avec son charme rêveur ; David Ayala, lui a incarné un Satan lubrique avec la force, l’autorité et la drôlerie qui font de lui l’un des meilleurs acteurs de sa génération.
Il n'est pas trop tard pour voir L’Enfer de Gabor. Seulement, il vous faut aller à Nice (19-20 mars), Mende (29 avril), Annecy (6-7 mai), La Rochelle (13-14 mai), Alès (27-30 mai), Montpellier (Printemps des comédiens, 5-7 juin).
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